Gazette 3

Sommaire




Edito

L’avenir en pente douce ?

Une nouvelle année débute, nous l’espérons belle au regard de la période perturbée et peu lisible que nous traversons. Aussi nous voulons rester optimistes quant aux bonnes journées qui nous attendent. C’est pourquoi, toute l’équipe de la Gazette d’Argentré vous souhaite une très belle et douce année 2022 avec beaucoup de joie, de bonheur et surtout une bonne santé.

Et Argentré, quelle projection pour l’avenir ?

Après avoir connu une forte évolution en termes d’habitat correspondant à la présence d’entreprises importantes (Base Intermarché, Pasquet, Pigeon, Roisné, Rossignol devenu Jeld-Wen, …), une certaine stagnation est observée.

Ces dernières années, nos écoles primaires ont perdu 159 élèves. Indéniablement la population a évolué, nous avons moins de jeunes familles, certaines entreprises ont disparu de même que des commerces ont fermé tels que la pharmacie et les deux boutiques de prêt à porter … Va-t-on vers un vieillissement irrémédiable ? Notre territoire n’attire- t-il ni plus les entreprises, ni les commerces ? Que peut-on faire pour lui donner un nouvel élan ?

C’est une des raisons de notre existence : relever les atouts de notre commune, informer de ce qui s’y passe pour susciter l’envie d’agir et encourager chacun à devenir acteur dans l’amélioration de notre cadre de vie.

En une décennie, 159 élèves en moins malgré l'ouverture de deux classes bilingues qui n'attirent que 25 élèves.
En une décennie, 159 élèves en moins malgré l’ouverture de deux classes bilingues qui n’attirent que 25 élèves.

En une décennie, 159 élèves en moins malgré l’ouverture de deux classes bilingues qui n’attirent que 25 élèves.

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Instances

Conseil des sages? Va t'il exister

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Portrait : Léa, elle l’a …

Léa, notre doyenne toute pimpante, nous a reçus pour nous raconter les grandes lignes de sa vie et elle l’a vraiment : la pêche !

Léa est toute belle du haut de ses 101 ans et nous fait envie. Elle est née le 24 juillet 1920 au lieu-dit la « Chintre » à Argentré du Plessis, aînée d’un frère Joseph et d’une sœur Thérèse puis mère de 3 enfants, avec 5 petits enfants, 8 arrières-petits-enfants et 1 arrière-arrière-petit- enfant.

Très tôt ses parents quittent la ferme pour ouvrir un bistrot dans le bourg au 50, rue Alain d’Argentré (actuellement crêperie des Lys) où elle les a aidés et qu’elle reprendra ensuite avec son mari. A cette époque 13 cafés trônaient dans les 4 coins de la commune et il y avait tout plein d’échoppes sur la rue Alain d’Argentré. D’ailleurs son mari est arrivé sur la commune en tant qu’apprenti boulanger.

Léa Jeuland

« On se déplaçait en maringotte attelée de chevaux, c’était notre seul moyen de locomotion

avec les vélos » précise-t-elle. Le weekend, des musiciens faisaient danser les couples et des filles « du bourg » comme Léa en profitaient pour danser sur ces airs. Mais les « cornettes » n’appréciaient pas que ces jeunes filles se prêtent à cette distraction et Léa qui n’était pas la dernière s’est vue plusieurs fois réprimandée le lundi matin, jusqu’à ce que sa mère menace la sœur de changer sa fille d’école ! Comme elle était un bon élément, les sœurs ont préféré tempérer.

Sous l’occupation Allemande dans les années 40, elle était donc « bistrotière » et avait des clients soldats.

Elle a donc appris à parler un peu leur langue avec un petit dictionnaire que l’un d’eux lui avait donné. Il y avait des bombardements anglais le soir (ceux-ci visaient entre autre la ligne de chemin de fer) et donc elle avait muni les vitres de son bar de rideaux bleu marine pour que la lumière n’apparaisse pas.

Certains lui disaient ne pas comprendre cette guerre : « pourquoi tuer les Français et pourquoi les Français tuent les allemands ? » Puis des réfugiés de Brest sont venus s’installer sur la commune suite aux bombardements « monstrueux » que leur ville avait subie. Contrairement aux allemands, ils étaient tous démunis, ils se sont installés dans des baraquements « sur la butte ». Cet endroit correspond à ce qui fait face au collège. C’était une population plus désemparée et donc plus difficile dans ses relations avec les argentréens. Elle avait prêté un carré de terre à l’un d’entre eux pour qu’il puisse se nourrir mais il est parti avec les outils !

A l’issue des conseils municipaux les élus prolongeaient leur soirée à consommer au bar : « ça faisait marcher le commerce » dit- elle.

Quelques décennies plus tard, à l’âge de 65 ans, sonnait l’heure de la retraite mais elle a continué à travailler chez Georgette Lemée, une copine, qui tenait le restaurant « le Cheval Blanc », pour lui rendre service car elle aimait ce travail et le contact avec les gens.

Elle a beaucoup apprécié les voyages organisés qu’elle a pu s’offrir avec le « club ». « Toute ma vie j’ai aimé danser. Il y avait les bals populaires qui se déroulaient sous tente et sur parquet monté pour l’occasion.

Aujourd’hui il m’arrive parfois de faire quelques pas lors d’animations à la maison de retraite de la Sainte famille à Argentré du Plessis où je passe des jours paisibles en bonne compagnie ».

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Enfance

Micro crèche : avec ou sans PSU* ?

À Argentré, une micro-crèche existe depuis près de 30 ans. Elle a été constituée par une équipe de parents soucieux d’offrir un mode de garde partiel pour les mères au foyer, par exemple, qui pouvaient ainsi se libérer en participant à tour de rôle aux tâches utiles au fonctionnement de cette crèche, en contrepartie.

Avec le temps le besoin s’est accru vers ce mode de garde et aujourd’hui cette micro crèche nouvellement baptisée « Les Colibris » est l’affaire d’une gestion privée qui loue à la mairie les locaux fraîchement rénovés des anciennes salles de classe de l’école Jean-Louis Étienne, pour 965 € par mois.

Que payent les parents des enfants gardés?

Ils payent selon un barème identique à celui qu’ils paieraient à une assistante maternelle.

Photo de la micro creche

Quelle différence avec une crèche bénéficiant du PSU ?

Dans ce cas, les parents payent selon leurs revenus donc pour les revenus les plus modestes la garde est moins chère que quand la crèche ne bénéficie pas du PSU.

De quoi dépend le passage d’une crèche en PSU ?

Il dépend de l’accord de la municipalité à s’engager à réserver le tiers des places de ladite crèche. Les « Colibris » n’en profitent pas, même s’ils l’ont demandé à maintes reprises à la mairie. En revanche une nouvelle crèche qui projette de s’installer va en bénéficier puisqu’un vote en conseil municipal lui a accordé cette réservation de 5 places en novembre dernier pour près de 22 500 € par an.

Pourtant ce qui est important dans le développement des services sur la commune est bien d’éviter les inégalités d’une structure à une autre. L’équité doit être la valeur qui prévaut afin de garantir la pérennité des services…

* PSU : la prestation de service unique est une aide de la CAF qui dépend de l’investissement de la collectivité.

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Loisir

Le moto-club du Plessis.

Moto Club du Plessis

En l’an 2000 Loïc Orhant (décédé en juillet dernier), à l’idée de contacter un groupe de copains d’Argentré du Plessis, comme lui passionnés de moto, Serge, Jacques, Jean Michel, et Philippe afin de créer une association. C’est ainsi que le 23 février 2000 le MCP, « Moto Club du Plessis » est né. Serge Posson en sera le premier président, suivi de Frédéric Doré quelques années plus tard, enfin Martial Masson a, à son tour présidé et animé ce club. (Cette année un nouveau président vient d’être élu, Jean Marc Cornée).

Du début, de cette aventure avec seulement les cinq membres fondateurs, le nombre d’adhérents a rapidement progressé.

– 40 en 2004,

– 85 en 2009

Aujourd’hui, malgré les problèmes liés à l’actualité, 73 motards sont toujours adhérents au MCP. Ils viennent, d’Argentré, de Vitré, d’Etrelles, de Saint Germain du Pinel…

Ce club fédérateur, qui représente bien la communauté d’agglomération est, comme l’aime à rappeler Martial Masson, une grande famille dynamique et créatrice, où tous et toutes partagent de très bons moments. Par exemple, de mars à octobre sont organisées de nombreuses balades, toujours très prisées des motards, sur une ou même deux journées. D’autres actions sont menées chaque année, en fonction des manifestations locales : des baptêmes moto, des récoltes de dons pour le téléthon, ou même de généreuses actions plus ciblées, comme celles organisées, pour

des enfants qui avaient besoin de soins importants.

Le MCP, n’a pas hésité également à assurer la sécurité de certaines épreuves sportives : courses cyclistes, semi-marathon, Redadeg et bien d’autres encore…

Nous souhaitons au « MCP », encore de belles sorties et balades au printemps à venir, toujours dans la joie et la bonne humeur permanente qui caractérise bien ce club.

Contact : M. CORNEE – cornee.jean-marc@live.fr

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Coopération

La fin d’un outil de mutualisation entre Argentré et Etrelles

Une mutualisation pour la compétence assainissement existait entre Argentré et Etrelles depuis 2002 (syndicat de la Savatrais). Elle incluait également le centre de secours. C’est grâce à la volonté de visionnaires (Emile Blandeau et Bernard Rubin) soucieux de la mise en commun d’équipements que nos deux communes ont pu en bénéficier. La bonne gestion du syndicat a permis de laisser une station d’épuration qui n’aura pas besoin de travaux dans les 8 prochaines années.

Les sénateurs de notre territoire ont conseillé aux maires de reporter à 2026 le transfert de compétence de l’assainissement à Vitré Communauté. Argentré a décidé de ne pas suivre ces recommandations. Pourtant, pendant des années, nos deux populations ont payé le prix de l’eau plus cher que dans certaines autres communes pour éviter une trop forte hausse quand l’équipement serait à moderniser après 2030, avec l’augmentation de la population. Cette dissolution souhaitée unilatéralement par le Maire d’Argentré du Plessis est en total rupture avec les choix politiques des maires précédents et le syndicat va donc être dissout.

Le rattachement de cette compétence à Vitré Communauté signifie que ce sont près de 240 000€ annuels de redevances que les Argentréens et les Etrellais vont verser pendant 8 années sans que la station ait besoin de travaux soit, près de 2 Millions d’Euros qui vont aller dans le pot commun de Vitré communauté d’ici 2030. Outre l’intelligence collective, nous avons donc, non seulement, perdu notre compétence assainissement mais aussi le syndicat qui nous aurait permis d’autres mutualisations… et encore plus : les dividendes qui s’y rapportent, avec un prix du M3 d’eau pour les argentréens et Etrellais, parmi les plus chers de Vitré communauté.

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Pratique

DAE

En France, environ 600 personnes meurent chaque jour. La 1ère cause est le cancer et la seconde, les maladies cardio- neurovasculaires qui sont une cause des 46 000 arrêts cardiaques* / an soit 130 /jour. En Ille et vilaine ce sont 2 par jour.

Le taux de survie après 30 jours est de 4,9%, augmentant à 10,4% lorsqu’un massage cardiaque a été effectué immédiatement après la perte de conscience.

Avec le DAE (Défibrillateur Automatisé Externe), le massage cardiaque est un élément clé de la chaîne de survie :

Chaque minute perdue fait perdre 10% de chance de survie à la personne en arrêt cardiaque.

Comment faire un massage cardiaque et où trouver un DAE ?

Depuis le 1er janvier 2020, une nouvelle loi rend les défibrillateurs obligatoires dans de nombreux lieux qui reçoivent du public (ERP).

Parmi d’autres, l’application pour smartphone « Staying Alive »

permet de :

– Géolocaliser l’ensemble des DAE au niveau national,

– Décrire les gestes qui sauvent :

  • Alerter
  • Masser
  • Défiriller

Et à Argentré où sont les DAE ?

Au nombre de 5 leur lieu est répertorié sur l’application mais seulement 3 sont accessibles à tout public à tout moment, les autres sont dans des lieux privés ou accessibles pendant des heures d’ouverture.

Sur le site de la mairie, nous regrettons l’absence d’information sur leur localisation

Entrée complexe sportif

Comme la formation est la plus importante, comment faire ?

Si j’adhère à ce type d’association :

– L’association nationale des premiers secours,

– La Croix Rouge Française,

– La fédération nationale des sapeurs-pompiers de France,

– La fédération des secouristes Français,

– L’ordre de Malte,

– La protection civile,

DAE
École Jean Louis Étienne

une formation pourra m’être dispensée.

DAE
Entée salle Ouessant

Des formations sont également dispensées sur notre territoire. Le PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1) s’obtient en 7 heures de formation.

Le service Prévention-Lien social du CCAS et la Croix-Rouge de Vitré ont assuré des formations en 2021. Il existe aussi un association Argentréenne qui propose depuis 23 ans cette formation APSA)

Quelques information concernant l’ASPA  : Association des Secouristes du Pays d’Argentré 

  • Patrick Morlier 0688877657 président
  • Céline Roulleau 0616504646 inscriptions
  • Les formations sont programmées après inscription d’un groupe de 10 personnes maximum.
  • Cette formation de 7h00 est validée ensuite par la FFSS.

https://www.mairie-vitre.com/Formation-defibrillateurs.html

*Ref : https://restenvie.com/arrets-cardiaques-chiffres-precis/

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Urbanisme

Analyse du nouveau PLU du point de vue du développement économique

Aucune démarche de travail collectif n’a été engagée, nous sommes donc « soumis » à un PLU qui n’est pas du tout à la hauteur de ce à quoi Argentré devrait prétendre.

Le SCOT (schéma de cohérence territoriale), document déterminant la place de chaque commune dans le territoire de Vitré communauté, avait pourtant attribué le rôle de « pôle d’appuis » pour Argentré du Plessis, c’est lui qui calibre les aménagements futurs. Or le PLU tel que voté ne permet pas cette envergure. Aucune volonté politique n’a su se faire entendre pour défendre des emprises possibles pour le développement de l’activité au-delà de nos maigres 4.5 hectares alors que nos voisins Etrellais, par exemple, sont à 50 hectares.

Rappelons que jusqu’à ce nouveau PLU, le SCOT permettait à Argentré d’être doté d’une surface de 54 hectares pour l’activité, dont 27 hectares aux Branchettes. Mais désormais cette zone d’activité intercommunautaire des Branchettes a été abandonnée au profit des quelques surfaces de la Blinière enclavées et non desservies par des routes départementales.

La Bliniere

Notons quand même qu’un demi-échangeur avait été créé grâce aux maires précédents

qui avaient compris l’importance du développement sur ce secteur Erbrée / Argentré / Mondevert. N’oublions pas non plus les dépenses correspondantes réalisées à l’époque pour construire la route d’accès (refaite en 2012/13), les réseaux, …. On en arrive donc, de surcroît, à un gâchis d’argent public . Il est dommage de ne pas avoir bataillé sur le développement économique quand la question de la réindustrialisation se pose à l’échelle de notre territoire, suite à la crise que nous subissons. Quel dommage aussi de faire fi de cette formidable vitrine que nous offrait ce positionnement aux Branchettes sur le bord de la 4 voie.

Si nous voulons que nos concitoyens trouvent un emploi sur place, il faut s’en donner les moyens.

Pharmacie

D’autre part, Le fait d’interdire tout changement de destination des commerces rue Alain d’Argentré, et les autres rues ne suffira pas à garder une attractivité commerciale du centre bourg : il eut été intéressant d’inventer un nouveau concept de même nature que les ateliers relais mais dédiés à cette échelle de commerce de proximité, par exemple. Aucune solution n’a été trouvée pour permettre aux commerces du centre, entre autres Intermarché, de se développer. Il aurait été opportun, lors de la réflexion sur le complexe sportif, de permettre une évolution, une possibilité de conforter le développement économique dans ce secteur : au contraire, la surface initialement prévue au nord du ruisseau a purement et simplement disparue sans aucune autre proposition. L’ancien site de Jeld-Wen aurait pu être mis en avant comme espace d’activités à réhabiliter. Au contraire, des opérations d’habitat ont été autorisées et sont projetées tout autour. Autant dire que à cet endroit, l’activité ne se réveillera pas.

les branchettes

Les nouveaux modes de vie visant notamment au rapprochement à la nature, le travail dans les espaces de co-working, sont en plein essor : quelles sont les propositions dans ce sens ? Il est clair que si nous ne nous positionnons pas à l’avant-garde de ces mouvements, notre commune aura peine à retrouver l’équilibre et le dynamisme qu’on en attend.


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Adhésion à l’association




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