Gazette 2

Sommaire




Edito

Tout d’abord l’équipe de la gazette vous remercie pour vos dons et pour l’intérêt porté à notre journal qui nous permettent de poursuivre l’aventure. Vos suggestions nous intéressent : n’hésitez pas.

Parlons culture…

Imaginons un instant un monde sans musique, sans artiste (spectacles, théâtre, danse, peintres, sculpteurs, créateurs etc..) : la vie serait triste non?
C’est pourtant ce que nous avons subi dans cette période de pandémie. On comprend mieux aujourd’hui l’importance de ces éléments porteurs de rêves et de beauté dans notre vie quotidienne.
Il est bon, après une longue journée de travail, de s’évader en partageant nos passions communes.
Depuis trop longtemps les collectifs d’artistes amateurs et professionnels sont en attente. Nous avons tous hâte de nous retrouver dans nos ateliers à poursuivre nos activités artistiques indispensables à l’équilibre de chacun d’entre nous.
Souhaitons que le bout du tunnel soit proche, gardons l’espérance de jours meilleurs et d’une liberté retrouvée.


Joseph Gallais

A venir

Nous vous annonçons, après 3 ans d’absence, le prochain village d’artistes les 18 et 19 septembre 2021
au Centre culturel organisé par Art -en-ciel en partenariat avec A D P A. Divers artistes seront présents
(peintres, sculpteurs, créateurs, photographes, artisans d’art, l’outil en main de Vitré, etc…) , les défenseurs du patrimoine exposeront d’anciens vêtements et seront à l’écoute de vos souvenirs argentréens.
Venez nombreux les encourager, échanger et partager leurs passions.
(Dans le respect des mesures sanitaires)

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Patrimoine

Notre patrimoine n’est pas très étoffé : nous n’avons dans notre commune, à
une ou deux exceptions près, rien de particulièrement remarquable. Ce n’est
pas pour autant que nous devons l’abandonner ou l’ignorer. Notre patrimoine
mérite une réflexion quant à son devenir. Il faut prendre le temps d’ouvrir les
yeux, d’apprécier pour mettre en valeur ce que nous avons la chance de posséder dans notre ville. L’engouement pour ce patrimoine est un fait avéré : journées du patrimoine, sites internet de présentation de communes…
Mais, nous évoluons aujourd’hui dans une société de consommation où nous
jetons aussi rapidement que nous consommons. Argentré n’est pas épargnée, cette consommation se traduit par la construction de bâtiments et équipements neufs (terrain de boule, jeux d’enfants, médiathèque…) au détriment de la valorisation de l’existant. Que vont devenir La maison des Sœurs, la chapelle Saint Pierre, les terrains de boules et autres jeux d’enfants (au moulin neuf ou au square des Provinces…). Plus nous attendrons et plus il sera difficile de réhabiliter ceux-ci.

Prenons pour exemple ce qui se faita utour de nous : l’ancien hôpital Hôtel dieu à Rennes, le couvent des Jacobins,…Bien sûr nous ne sommes pas à l’échelle de Rennes mais avec un peu d’imagination, des équipements à la taille de notre commune peuvent émerger de nos différents lieux délaissés.

Des structures associatives existent, qui peuvent apporter des solutions
techniques, financières et humaines pour contribuer à ces rénovations. Il est
incompréhensible de ne pas utiliser ces « potentiels » pour accompagner la
mise en valeur de ces édifices. Evidemment, Argentré doit évoluer, et
posséder des équipements modernes dont nous serons fiers, Ne devrions-
nous pas prendre en compte l’avis des Argentréens sur ce sujet ?

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AU CHATEAU DU PLESSIS : M. ET MME BELL

Il y a plus de 20 ans, Mr et Mme Bell sontevenus les propriétaires du Château du Plessis. Même s’ils retournent régulièrement aux Etats Unis, leur attachement au château est sans faille et c’est pourquoi ils nous ont gentiment accueillis pour nous parler d’eux et de leur motivation.

Quelle est votre profession ?

« Je travaille dans l’ immobilier à Columbus capital de l’Ohio qui compte 1 million d’habitants et presque 2 avec ses environs. »

Pourquoi l’achat d’un château ?

« Par passion des vieilles pierres et le plaisir de lui redonner vie dans le strict respect de l’époque. Ma femme partage la même passion, et plus particulièrement, ici, c’est le potager et le parc qu’elle affectionne beaucoup. »

Pourquoi avoir choisi Argentré du Plessis ?

« J’ai parcouru différentes régions de la France a la découverte de château dans le but d’une acquisition. Le château du Plessis a été le déclic par rapport à son architecture de différents styles, son cadre, son parc, son jardin, la serre et un système hydraulique qui lui donnaient beaucoup d’atouts. J’ai engagé des négociations en 1998 avec M. Nielsen et M. Machenaud alors propriétaires. Ces derniers n’étaient pas vendeurs de leur bien, ce n’est qu’en 1999 que nous avons trouvé un accord et signé un compromis de vente. »

Que pensez-vous de la France ?

« Il y a une culture bien différente et plus d’histoire qu’aux Etats unis. J’apprécie beaucoup la gastronomie française. Le climat est plus à notre convenance. Je trouve les gens accueillants et sincères. J’aime beaucoup les architectures anciennes dans les villes et les villages de la région. La France dispose d’entreprises qualifiées en techniques anciennes contrairement aux Etats Unis où il y en a très peu et sont très chères. »

Que pensez-vous d’Argentré du Plessis ?

« Nous sommes très bien intégrés et les gens sont gentils. Ce village paisible à taille humaine nous convient parfaitement. Je fais parti de l’association du patrimoine ADPA et avons eu plaisir à constater combien les Argentréens étaient attachés à notre château lors de la journée du patrimoine de 2020. J’ai été très surpris de voir l’immense file d’attente devant la grille d’entrée : c’était incroyable ce succès ! »

Vos projets ?

« Nous sommes fiers de ce château et souhaitons continuer les travaux de réhabilitation car il y en toujours à faire. Actuellement nous partageons notre vie entre la France et l’Amérique mais notre objectif est de vivre le plus souvent et longtemps possible ici. Le prochain grand défi sera la reconstruction du chenil qui se profile dans un avenir proche mais nécessite un lourd investissement et encore beaucoup de réflexion. »

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Stecal: ça veux dire quoi?

C’est une abréviation qui désigne « un secteur de taille et de capacité d’accueil limitées ». C’est une terminologie utilisée dans les PLU (plan local d’urbanisme) et qui consiste à autoriser certaines constructions ou installation dans des zones inconstructibles (zone A et N).les zones A correspondent aux zones agricoles dans lesquelles seules les constructions en lien avec l’activité agricole peuvent être réalisées ; les zones N correspondent aux zones naturelles qui ont vocation à protéger les sites du fait de leur intérêt écologique, paysager, etc,…

Des STECAL sont définis à l’occasion de l’élaboration du PLU par les collectivités. Ils requièrent l’avis de la commission départementale de la nature, des sites et des paysages. Ainsi à Argentré des STECAL ont été établis pour des artisans dont le siège social est historiquement situé en campagne, pour la CUMA (coopérative agricole), et a commune a récemment souhaité en établir un pour permettre un aménagement en lien avec le site du Moulin aux moines qu’elle vient d’acquérir.

Or ce dispositif est autorisé de manière exceptionnelle, c’est pourquoi il doit être très précis en terme de besoin et de surface, étayé d’un diagnostic et d’une analyse très complète : typologie du bâti, équipement, activité, desserte, potentiel de densification, environnement agricole et paysager…

Il semblerait que les éléments fournis par la commune en ce sens, n’aient pas suffi puisque cette autorisation concernant le STECAL du Moulin aux Moines a été refusée par la commission départementale de la préservation des espaces naturels. Quelles vont donc être les nouvelles intentions de la mairie pour valoriser ce site?

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Notre cinéma à Argentré : quelle belle histoire

En 1928, dans le cadre de la « société sportive : les jeunes d’Argentré » et sous l’égide du père CHATELAIS, débuta le cinéma en 8 mm à la salle Saint-Joseph. Ce bâtiment était construit depuis 1891 par la famille d’Argentré.
En 1936, le cinéma parlant émerge toujours sous la responsabilité des vicaires de la paroisse. Au début de la guerre la salle ferme et c’est sous le couvert de la domination et des directives allemandes qu’elle réouvre en 1941. C’est vers cette époque que des laïques vont reprendre les rênes de cet équipement et qu’ils vont peu à peu faire évoluer ce lieu culturel tel qu’on le connaît aujourd’hui : une salle qui n’a rien à envier à
celles des grandes villes.
Grâce à tous ces bénévoles et à leurs relèves, l’activité cinématographique de qualité existe et perdure à Argentré du Plessis. Ainsi sont projetés des films parfois en sortie nationale, des films estampillés « art et essais », des films qui sont minutieusement choisispour satisfaire au mieux les divers publics Argentréens

Grâce à tous ces bénévoles et à leurs relèves, l’activité cinématographique de qualité existe et perdure à Argentré du Plessis. Ainsi sont projetés des films parfois en sortie nationale, des films estampillés « art et essais », des films qui sont minutieusement choisis pour satisfaire au mieux les divers publics Argentréens.

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TROUVEUR DE TOILETTES

2: C’est le nombre de toilettes publiques répertoriées à Argentré du Plessis sur les sites d’application mobile « Trouveur de toilettes  » comme Flush, toilettes publiques…
Les fermetures dites « sanitaires » ont mis à mal les systèmes urinaires des personnes itinérantes (chauffeurs routiers, ambulanciers, taxis, commerciaux, …) car leurs lieux habituellement utilisés étaient fermés !!! Ces types d’application ont tout naturellement pris leur place dans leur boite à outils.
D’une utilité publique, il est donc important d’accorder une très grande tenue de propreté et d’accessibilité à ces toilettes. Leur appréciation est évaluée par les notations et commentaires.

Nota : Au Moulin Neuf il existe des toilettes accessibles non répertoriés sur les sites.

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T’habites où ?

Le Cul du Loup, La Lucasière, Le Bois Gros, es Feux Châlines… Nous connaissons tous ces charmants lieux-dits, qui font partie ntégrante de notre commune. Ils représentent 20% des habitations (près de 400) sur 96% de la surface d’Argentré. Mais connaissez-vous leur point commun ? Un besoin d’identification.

En fait si vous résidez dans un de ces quartiers, et que vous commandez un article sur une plateforme internet, vous risquez de ne pas être livré très rapidement. Plus grave encore, comme cela est déjà arrivé, si vous avez un malaise, les services de secours, auront beaucoup de mal à vous localiser. En effet, toutes ces zones d’habitation ne possèdent pas « d’adressage ». Evidemment la majorité de ces maisons sont identifiées depuis toujours par de jolis noms que certains connaissent sur le bout des doigts. Aussi comment faire quand plusieurs maisons sont regroupées dans le même secteur ?

Alors que le nom des rues relève de la compétence du conseil municipal, le numérotage des bâtiments et maisons en France est laissé à la prérogative du Maire.

L’objectif de cette identification, est de faciliter la distribution du courrier, et livraisons, de permettre plus rapidement l’accès aux services d’urgences, (médecins, service des eaux, gaz, électricité…) avec l’assurance d’une adresse précise au mètre près. En effet le système Européen « Galiléo » est capable d’avoir une précision métrique, là où un GPS plus ancien donne une localisation à 10 mètres près. L’adressage sera également indispensable pour l’accès à la fibre dans un avenir très proche.

Numéroter les habitations est obligatoire dans les communes de plus de 2000 habitants, (décret n°94-1112 du 19 décembre 1994). Dans ces villes, le Maire doit impérativement établir et transmettre au bureau du cadastre, ainsi qu’au centre des impôts fonciers la liste des voies publiques et privées situées sur son territoire et leur communiquer la numérotation des habitations et immeubles. Dans le même état d’esprit, il serait nécessaire de débaptiser certaines rues ou chemins ; nous avons plusieurs rues dans notre commune qui ont des noms identiques ou très proches, comme, l’impasse de la Blinière, la rue du Coteau de la Blinière, la Résidence de la Blinière… Ces noms prêtent à confusion et génèrent des erreurs. Il semblerait que la municipalité décide enfin de procéder au numérotage, du moins l’envisager sur un premier secteur (route de Gennes, les feux châlines). Mais pourquoi le faire si timidement ? Pourquoi ne pas recenser et numéroter maintenant tous les lieux-dits qui en ont besoin ? Nos élus ont- ils réellement pris conscience de l’importance de ce numérotage ?

Nota : Dans les communes de plus de 2000 habitants, les frais de numérotation des logements sont à la charge de la ville. La première plaque de numérotation est offerte par la Mairie. Il appartient ensuite au propriétaire de procéder à l’entretien de sa plaque et, si besoin est, d’en acquérir une nouvelle à ses frais.

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SUPPRESSION D’ESPACES VERTS

Intégrer des espaces paysagers dans la réalisation des lotissements est un principe d’aménagement public qui favorise grandement notre qualité de vie. La présence de ces lieux végétalisés répond assurément aux besoins des résidents actuels, avec, sans doute, quelques améliorations qu’ils pourraient aussi suggérer. Qui plus est, nous allons vers une tendance plus écologiste, la demande des futurs argentréens s’oriente vers un cadre de vie plus arboré, champêtre. Cet environnement contribuera à l’attractivité de leurs résidences d’habitation.

C’est vrai, les surfaces d’emprise de verdure apportent une multitude de bienfaits :

1 D’abord, LIEUX de RENCONTRES intergénérationnelles, ils génèrent des souvenirs et le sentiment d’appartenance aux quartiers. Quelques équipements favorisent la pratique extérieur et encouragent les loisirs et la détente pour les adultes. A cet égard, la municipalité pourrait affecter un budget participatif dédié à des conseils de quartier concernés. Les habitants seraient alors des forces de propositions pour parfaire ces endroits partagés : banc, balançoire, module sportif, abri… et d’autres à imaginer. Dans l’air du temps, la conception du « lotissement jardin » apportera de plus en plus d’équipements communs, nous l’espérons aussi pour notre commune.

2 Ensuite naturellement ces terrains arborés contribuent à l’évacuation des eaux pluviales, l’assainissement de l’air, la régulation des températures… ainsi ils concourent à la BIODIVERSITE.

3 Enfin, au-delà de l’aspect humain et du domaine environnemental, l’embellissement végétal de proximité amplifie toujours la VALEUR des maisons. Par conséquent ces « tiers-lieux » au cœur même des quartiers facilitent le bien-être et la socialisation. Ils sont en cap d’être des marqueurs différenciants pour l’attrait et l’image d’ARGENTRE DU PLESSIS.

TELLEMENT INCOMPREHENSIBLE : des espaces verts d’anciens lotissements sont menacés (rues Théodore Botrel, Paul Verlaine, boulevard du Maine…) sous prétexte de densification !!!

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Les fonctions de l’arbre dans l’espace vert

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